Tu le sais quand ça s’passe.
T’as des signes qui trompent pas. Tu le feels. Tu te lèves un matin et tu réalises que ta routine est fade. Y’a juste aucune saveur. Même ton café goute le vide.
Parce que tu remets ton job en question. Pas que tu ne l’aimes pas, mais tu te dis que t’as fait le tour. Tu regardes ton feed Instagram et tu te nourris d’inspirations artificielles. Tu regardes les photos des gens qui semblent avoir trouvé leur place. Des gens qui font avancer le monde, qui s’accomplissent et qui n’ont pas l’air d’avoir un quotidien routinier.
Pis là, ton téléphone sonne. Quelqu’un entre dans ton bureau, tu reçois un mail. Terminée l’évasion photos. Retour à ton quotidien sans intérêt.
T’ENCAISSES. PAS COMME MUHAMMAD ALI, MAIS T’ESSAIES. TU TE DIS QUE ÇA VA PASSER, MAIS TON CAFÉ GOUTE ENCORE LE VIDE. PAS L’CHOIX, T’AS BESOIN DE FAIRE UN MOVE.
Faque, tu te décides à acheter des cartons sur lesquels t’étends ta vie. Tu te bases sur tes expériences. T’écris tes rêves de jeunesse, tes ambitions, ce qui t’allume. Tu mets sur papier ton dream job, à quoi pourrait ressembler ton bureau, ton équipe, ton horaire… Tu te demandes ce que tu ferais de tes journées si y’avait aucune limite. Pis rapidement, les murs de ton appart sont tapissés.
Tranquillement, ton café commence à se corser. Tu te lèves chaque matin et tu regardes tes cartons. Le plan se dessine. Point par point. Ligne par ligne. T’oublies subtilement Instagram et tu mets tes objectifs en place. Tu commences à penser. Budget, planif & stratégie. Inconsciemment, tu deviens un homme d’affaires. Mais pas le genre qui met des cravates et des shoes pointus.
FUCK LES CRAVATES ET LES SHOES POINTUS.
Comme ça, sans t’en rendre compte, terminé ton emploi sans saveur. Tu deviens boss. Le genre qui se promène nu-pieds et qui se gâte un verre de scotch le mardi après-midi. Tu te fais malmener au ping pong par ton chargé de projets, tu tiens des meetings autour du bar dans le bureau, t’apprends de tes erreurs, tu deals avec une expansion venue plus rapidement que prévu.
Mais surtout, tu deviens le gars qui aime profondément son équipe. Le gars qui trippe au quotidien et qui ne s’empêche pas (ou presque) d’aller rider un jeudi matin quand y’a une bonne quantité de poudre qui vient de tomber.
C’EST LÀ QUE TU RÉALISES QUE T’AS FAIT LE BON MOVE, TON CAFÉ GOUTE L’INSPIRATION ET LA RÉUSSITE.
T’as une équipe solide qui trippe tout autant que toi et les possibilités sont infinies. Chaque journée est différente et chaque projet est unique. Nos backgrounds respectifs et nos intérêts personnels influencent chacune de nos réalisations. On est intenses et on aime ça quand ça buche. On fait les choses différemment et on n’est pas pour tout le monde.
NOUS SOMMES LES MAUVAIS GARÇONS.
PIERRE-OLIVIER
Lesmauvaisgarçons.ca