Bonjour,
Voici différents extraits de mon livre «Sorties de Zone» dans lesquels j’aborde ma relation avec l’argent et comment j’ai fait face à l’insécurité financière lors de mes différents processus de changements :
1er EXTRAIT
«… Nous avions toujours vécu modestement et à la hauteur de nos moyens, ce qui nous avait permis d’amasser des épargnes et de souffler un peu. Ce petit coussin nous donna le temps de réaligner nos vies. Nos épargnes nous ont évidemment facilité le choix de changer de vie. Par contre, même sans ces épargnes, je suis convaincu que nous aurions quand même pris la même décision. Nous aurions simplement été un peu plus serrés. Autant mes économies m’avaient permis de quitter pour Montréal sur un coup de tête et de travailler gratuitement il y avait quelques années, autant elles nous facilitèrent la chose lors de notre retour à Québec.
Bref nous nous arrangions bien dans les circonstances et nous réussissions tant bien que mal à nous débrouiller. Nous ne vivions pas sur l’or mais nous étions heureux. Par contre, je ne peux pas dire que ce bonheur d’être de retour à Québec fut de tout repos à nos débuts.
En fait, dans la liste officielle des facteurs les plus stressants dans une vie, nous en avions plusieurs en même temps:
- • pertes de nos deux emplois ;
- • déménagement dans une autre ville ;
- • achat d’une première maison ;
- • je me lançais en affaires ;
- • le décès de la mère de Marjolaine ;
- • 2 autres naissances ;
- • trois enfants en bas âges.
Et tout ça, durant la même période. C’est à dire, concentré durant les trois premières années de notre retour à Québec. Nous avions le beau cocktail des plus grands stress. Assez difficile à battre. Avec le recul, je dois avouer que ça me donne mal à la tête seulement de lire cette liste. La vie est parfois bien faite car à l’époque nous n’en étions pas trop conscients. …»
2e EXTRAIT
«… Je demandai également à ma banque de réduire au minimum mes paiements mensuels d’hypothèque. C’est à dire, que je décidai de payer seulement la portion intérêts minimums et mensuels sans réduire le capital. Quelle est la différence entre faire ça et payer un appartement dont on ne devient jamais propriétaire ? Aucune. Je fis donc comme si j’étais en appartement…mais dans ma propre maison et à presque la moitié du prix. C’était comme si je payais simplement un loyer, ni plus ni moins.
Je réduisis donc mes paiements mensuels de façon importante. Presque de moitié. C’est l’avantage des marges de crédit hypothécaires totalement flexibles. Contrairement aux hypothèques à taux et versements fixes et bloqués pour une longue période. La marge hypothécaire est un peu plus chère en terme d’intérêt mais elle est beaucoup plus flexible au besoin. Dans mon cas, cela s’avéra également très souvent utile durant mon parcours en affaires lorsque vint le temps d’avoir accès rapidement à une marge de crédit à très faible taux. C’est même par cette marge hypothécaire que j’achète toujours mes voitures…avec un taux avantageux d’hypothèque. …»
3e EXTRAIT
«… J’arrêtai de contribuer à mon REER durant cette période de transition. Je suis convaincu qu’à 75 ans je ne me souviendrai plus du tout de cette petite période de non contribution. Et si j’avais le goût de travailler toute ma vie mais à mon rythme sans jamais être à 100% à la retraite tellement j’aime mon travail? Si notre ancien premier Ministre Jean Chrétien est encore capable de faire du wakeboard à 80 ans, d’après moi, je ne mourrai pas à travailler seulement quelques heures par semaine passé 65 ans. Non ?
Pourquoi ne déciderais-je pas de travailler à temps partiel toute ma vie jusqu’à ma mort ? J’éviterais peut-être ainsi la pression malsaine de piler à ce point avant de mettre ma «switch» de retraité complètement à off et à un âge beaucoup trop jeune de toute façon.
Est-il vraiment nécessaire de travailler si intensément durant une courte période pour arrêter complètement durant une autre ? Pourquoi est-ce si noir ou blanc ? J’ai décidé que je travaillerais toute ma vie…mais seulement un peu tout le temps si ma santé le permet évidemment. Seulement à un rythme disons : sain. J’ai choisi la stratégie du marathon et non celle du sprint. …»
Ce ne sont évidemment que quelques extraits sortis de leur contexte. Par contre, dans le livre je développe beaucoup plus en détails la question de l’insécurité financière. Je précise également les moyens que j’ai pris pour effectuer mes changements à court et moyen terme.
Outre les obstacles reliés à l’argent, quels seraient les autres blocages auxquels vous faites face présentement et qui vous empêchent de passer à l’action en effectuant le changement souhaité dans votre travail, votre carrière ou votre vie personnelle?
Dans un prochain courriel, je tenterai de répondre à vos principales interrogations en tirant du livre «Sorties de Zone» des passages qui abordent vos interrogations. Cela me permettra également de mieux comprendre et d’analyser les différents contextes de changements reliés à vos situations très diverses.
Merci encore une fois de me faire part de vos commentaires. Je suis encore une fois très impatient de vous lire. Je lirai encore une fois avec une grande attention TOUS vos commentaires.
À très bientôt,
Daniel Blouin
PS: Laissez vos commentaires ci-dessous !
Bonjour! Je viens de donner ma démission à mon travail après 17 années de service.J’avais le choix entre le statu quo pour plusieurs années(jusqu’à la retraite) ou un saut sans filet.Je n’aurais jamais pensé avoir ce courage, j’ai sauté.Après une année 2013 merdique: fin de mon couple, remise en question, déprime, j’ai réalisé clairement que la vie me glissait sous les pieds. Je décide de casser ce »pattern » qui me rend si malheureux. Maintenant, je tente d’être beaucoup plus ouvert aux autres, de ne pas juger et de ne plus rester dans les situations que je trouve négative.Je retourne aux études et je suis certain d’une seule chose, c’est que je ne suis certain de rien. Je ne me suis jamais vraiment senti au bon endroit pendant ces 17 années.Donc, je quitte la sécurité d’emploi pour enfin me bricoler une vie professionnel me ressemblant d’avantage et tout ça à 39 ans. Je suis créatif et j’ai toujours aimé écrire, j’étudierai en conception/rédaction publicitaire. J’ai peur mais je me sens vivant comme jamais! D’ici là, je cherche un emploi qui pourra s’imbriquer avec mon horaire étudiant.Même quand on fait tout pour l’éviter, parce que ce serait trop risqué ou compliquer, la vie se charge de nous rappeler notre vraie nature.
Salut Daniel,
Merci de ton courriel et j’ai hâte de me procurer ton livre.
Concernant notre zone d’inconfort ou nos inquiétudes, je te
partage en toute confiance la mienne en ce moment.
Après 35 ans de service et ayant seulement 57 ans j’ai décidé
de prendre ma retraite en juin dernier et je t’avoue que je trouve
cela vraiment difficile d’être a la maison…..je sais j’ai simplement a
m’occuper mais pour le mental c’est pas évident.
Ma conjointe a encore 18 ans a travailler et les enfants sont a
l’école,,,,,,,mes journées sont longues et le pire c’est que je suis
plus fatigue que quand je travaillais…..c’est peut-être simplement
la période de transition…..mais après les fêtes je crois que je vais
tenter de me trouver un boulot……et c’est pas pour l’argent,,,,,mais
ce que je ressens c’est que je réalise plus rien…..je n’ai plus de valeur
ajoutée……mais je garde le moral……c’est probablement trop récent.
Durant tout mon travail j’ai eu a sortir de ma zone de confort étant
un gestion de niveau supérieur……j’ai aime cela,,,,,et le soir au coucher
j’étais fier et épanoui.
Pour bien du monde qui rêve a la retraite…..le début c’est des vacances mais
il faut se préparer….moi je l’ai pas fait et j’ai cru que je serais en vacance
pour le restant de ma vie……oui la liberté de l’agenda et des responsabilités
c’est super……mais pour le moral faut surtout pas le sous-estimer.
Salutations.
Au plaisir.
Ghyslain
Salut Ghyslain!
Merci pour ton commentaire hyper pertinent. Tu es probablement en train de faire réaliser à plusieurs personnes qu’il y a toujours un envers de médaille à chaque situation, même pour la situation qui semble être le rêve ultime et de toute une vie de plusieurs personnes.
Tu es probablement en train d’en surprendre plus d’un. Dans mon livre je développe beaucoup sur le sujet de la retraite et de la façon que je la visualise dans mon cas personnel. Probablement que mon opinion là-dessus en déstabilisera plus d’un.
Je crois en effet que le fait de te trouver un petit travail à temps partiel ou à temps plein t’aidera probablement énormément à te réaliser. La retraite n’est pas un but ultime qu’on devrait avoir. Tu en profiteras le jour où tu n’auras plus aucune énergie et rendu là, tu l’apprécieras. D’ici là réalise toi!
Merci infiniment d’avoir partagé ton expérience de nouveau retraité.
Bonne lecture!
Daniel
Daniel, c’est la première fois de ma vie…..et je te ment pas là, c’est la première fois de ma vie que j’ai hâte d’aller à un lancement et de ME faire plaisir à me procurer un livre qui risque de changer beaucoup de chose, malgré que j’adore ce que je fait !! ce tournant de vie, ma zone de confort, je l’ai amorcer à 30 ans où j’étais ben écoeuré de faire ce que je n’aimais pas.
Salut Roger!
Wow! Ça fait vraiment plaisir à entendre.
Daniel
Tu viens de remplir mon coffre d’outils pour la mise au point de mon autre moitié de vie. Merci dan.
Va tout de suite t’acheter d’autres coffres à outils car ils déborderont tous une fois que tu auras lu le livre en entier 😉
Bonne lecture!
Daniel
Salut Daniel,
wauw, je suis très étonnée de lire tout ceci, et je suis impressionnée du chemin que tu as parcouru.
Moi aussi, j’ai commencé à écrire un livre il y a 5 ans, mais il n’est toujours pas fini! hahaha … Depuis le diagnostic « cancer dus sein » que j’ai eu il y a 5 ans, j’apprends encore tout les jours comment s’en sortir financièrement, émotionellement, et spirituellement … J’espère qu’un jour je le terminerai ce livre !? Peut-être que tu pourras faire l’édition du livre !? 😉
Bisous tous plein,
Bibi
Salut Bibi!
Merci pour les bons mots.
Ce sera un plaisir d’éditer une nouvelle auteure belge 😉
Bon courage pour la suite. Garde le cap!
Daniel