Salut,
Je réalise de plus en plus que nous sommes très nombreux à nous intéresser au phénomène des changements dans nos vies personnelles et professionnelles. Cela m’encourage beaucoup et me fait réaliser de plus en plus que mon livre «Sorties de Zone» pourra certainement aider, du moins je l’espère encore, plusieurs d’entre vous à effectuer les changements que vous souhaitez dans vos vies.
Voici quelques extraits tirés de mon livre «Sorties de Zone» dans lequel j’aborde l’obstacle de l’opinion des autres :
1er EXTRAIT
«…
Je me souviens encore de mon père qui me supportait mais qui semblait très nerveux pour nous, de me demander : «Mais sérieusement Daniel, tu prévois faire quoi au juste à Québec ?» et moi de répondre le plus sérieusement du monde « J’en ai absolument aucune idée ! Dans le pire des cas je vais vendre de la drogue !». Il riait jaune car il ne savait pas trop si je blaguais ou non…et moi non plus à vrai dire ! La priorité était maintenant de vivre à Québec et au diable le reste.
…»
2e EXTRAIT
«…
Disons que mes trois enfants, beaucoup moins conscients du côté téméraire de leur paternel, étaient quant à eux beaucoup moins convaincus de mon nouveau changement de vie professionnelle. Je les comprenais très bien de ne pas comprendre mais je me disais qu’ils s’y feraient. En tout cas, je perçu cette période comme une très belle occasion d’enseigner à mes enfants qu’il est parfois nécessaire de prendre des risques pour être heureux et que le bonheur ne passait pas uniquement que par l’argent, la sécurité et le confort.
Ce qu’ils avaient le plus de difficulté à saisir au début était que je pouvais vraiment travailler sur des dossiers en gagnant de l’argent mais que je n’avais jamais à quitter la maison à chaque matin et que je n’avais plus aucun employé. Ce qui, contrairement à eux, me plaisait énormément. J’ai même cru bon leurs montrer de vrais chèques de revenus pour au moins les rassurer et leurs prouver que leur père n’était pas parti sur «une balloune». Ils finirent par s’habituer, premier obstacle surmonté !
Mes parents, quant à eux, semblaient déstabilisés et un peu inquiets. Mais bon, ils commençaient à me connaître un peu aussi. Mon père savait bien qu’il me restait toujours l’option de vendre de la drogue…(c’est de l’humour!) Il m’avoua qu’il était vraiment impressionné que je prenne la décision de vendre Mercure. Depuis la fin de ses études, lui n’avait connu qu’un seul emploi de prof jusqu’à sa retraite. Disons que j’étais un peu plus volatile que lui.
Voulant me rassurer, il jugea même pertinent de me révéler, pour la première fois de sa vie, le montant d’argent approximatif que j’hériterais le jour de sa mort et celle de ma mère. Ce fut une très belle attention de sa part pour me rassurer et je l’en remerciai car il est évidemment fort inconfortable et «mal à l’aisant» de parler de ce genre de chose. Par contre, bien que j’aie apprécié son intention, jamais cela m’était venu à l’esprit et je ne compterai évidemment jamais là-dessus bien entendu.
Mes amis, quant à eux, ne semblèrent pas vraiment surpris car ils savaient que c’était bien mon genre de prendre ce genre de décision. Je dirais qu’ils furent par contre plutôt surpris que je ne leurs en aie jamais parlé avant ou donné de signes précurseurs. Ils l’apprirent comme tout le monde lorsqu’ils reçurent le communiqué de presse officiel, écrit et envoyé par Mercure. J’ai toujours préféré parler des choses lorsqu’elles sont faites plutôt que de celles à venir ou qui sont encore seulement à l’étape de projet.
J’ai toujours été très porté sur l’action. Je suis plutôt de nature très déterminée qui ne tient pas à être influencé du tout par l’opinion des autres. Je suis assez fermé à ce niveau. S’il avait fallu que je parle toujours de mes intentions de me mettre à risque aux autres avant de passer à l’action, il est certain que cela se serait probablement avéré être uniquement des occasions propices à soulever les peurs, les craintes et créer le doute dans mon esprit. Bref, à paralyser et à étouffer mon élan. Quand je sens quelque chose, je n’ai jamais besoin de demander à une autre personne si ce que je sens est vrai. Si je le sens, c’est parce que c’est vrai.
…»
3e EXTRAIT
«…
À la limite, je trouvais ça très cocasse et très drôle de me retrouver à effectuer ce genre de tâches. La plupart de ceux qui me connaissent n’en auraient probablement pas cru leurs yeux de me voir assis au volant d’un pickup dans une opération de déneigement d’après tempête dans les rues de la ville. Je me faisais rire moi-même. J’étais vraiment excité à l’idée d’aller là où personne n’aurait pu m’imaginer tellement je n’avais pas le profil de l’emploi.
Ce qui me faisait le plus rire était souvent la réaction des gens à qui j’acceptais de donner un coup de main pour leurs «jobines». Au début, ces personnes n’étaient pas certaines à savoir si je blaguais ou non. La majorité était visiblement déstabilisée et me prenait probablement même en pitié. Certains ne m’ont même jamais cru et pensaient probablement que j’étais en dépression ou que j’avais vraiment besoin d’argent. Ni un ni l’autre.
Au contraire, je fus particulièrement et curieusement très heureux et très serein durant toute cette période. J’avais tellement besoin de changement que j’aurais probablement accepté de faire n’importe quels travaux sans être payé, seulement pour le «trip» de vivre autre chose dans un autre milieu…chut, je ne leurs ai jamais dit!!!!!
…»
4e EXTRAIT
«…
Quand je serai sur mon lit de mort, personne ne pourra prendre ma place et je n’aurai que moi-même à blâmer si je n’ai pas vécu comme je l’entendais. Et rendu là, il sera évidemment trop tard.
…»
Dans quelques jours, j’aurai donc le plaisir de mettre à votre disposition le livre en entier qui saura vous aider je l’espère, ou du moins vous inspirer un temps soit peu, dans votre cheminement si vous êtes en période de réflexion.
D’ici là, j’aimerais bien que vous me partagiez toutes les belles sorties de zone dont vous avez été témoins dans votre entourage et qui vous ont inspirés.
Racontez-moi les plus belles sorties de zone que vous connaissez dans l’espace réservé aux commentaires ci-dessous ! Il se pourrait bien que j’entre en contact avec ces personnes au courant des prochaines semaines.
À très bientôt,
Daniel Blouin
Laisse ton commentaire ci-dessous !
Bonsoir Daniel,
,D’abord , j’ai eu une question . Je viens de commander ton livre ( car Marc Boilard en a tellement bien parler à la radio la semaine dernière ). Mais je viens de m’apercevoir en lisant les commentaires précédents que je peux me le procurer sur place au Lac Beauport…Puis-je canceller la transaction ? Je demeure à St-Emile et fais le taxi pour mes ados trois- quatre fois par semaine au Relais. J’irais me le procurer dès ce soir ! Ca me le prends pour le dévorer pendant le trajet à Montréal pour les fêtes ! Vois-tu des sorties de zone mon conjoint et moi en avons faits plusieurs en 15ans. Les déménagements de ville en famille je connais bien ! Ma dernière sortie remonte à environ 4 ans . J’avais besoin d’un petit coup de stabilité, même si je fatiguais par bout je t’avoue…Mais là je n’en peux plus de tourner en rond. Mais je ne sais trop quelle direction prendre. J’essaie d’ être patiente que la vie me présente une occasion sur laquelle sauter mais cette fois -ci , on dirait qu’elle veut à son tour que cela vienne de moi! Que le virage doit être tout à fait volontaire . Tu as raison à propos de la cage dorée. Le courage nous vient plus facilement quand nous avons moins à perdre. Enfin, j’espère retrouver le mien en te lisant. Ca crie en moi de redevenir vivante et non survivante.
En attente de tes nouvelles! Bonnes réjouissances des fêtes 2013!
Salut Bourishe!
À part sur mon site en version eBook ou par la poste, tu peux te procurer le livre chez 3 détaillants de Lac-Beauport: Club Vidéo + Boutique Bébé Boomerang + Café Noisette.
Bonne lecture!
Daniel
Est-ce qu’il y a un endroit où je peux aller acheter le livre? Je réside au Lac Beauport, donc la livraison ne serait pas nécessaire. Merci.
Salut Nathalie!
À part sur mon site en version eBook ou par la poste, tu peux te procurer le livre chez 3 détaillants de Lac-Beauport: Club Vidéo + Boutique Bébé Boomerang + Café Noisette.
Bonne lecture!
Daniel
Bonjour monsieur Daniel,
J’ai lu tous les commentaires ci-dessus avec intérêt. Je constate que la situation de chacun des participants est souvent similaire. C’est-à-dire qu’avant de choisir de faire ce grand virage dans leur vie, tous avaient des carrières professionnelles avec les moyens qui allaient avec. Ou alors, c’était le conjoint qui avait les moyens.
Pour ma part, je crois que ma situation soit différente. Mon conjoint et moi faisons partie de la classe moyenne, pour ne pas dire très moyenne. Nous sommes des techniciens (moi éducatrice et lui mécanicien) et avons à charge nos 2 enfants. La vie coûte cher et nous avons de la difficulté à joindre les 2 bouts. Nous ne faisons pourtant pas de folies! Pas de voyages, pas d’appareils technologiques (nous venons juste de nous procurer un ordinateur sur le sens du monde), pas de restaurants, pas de sports coûteux, pas de renouvellement de garde-robe, etc. Et malgré tout ça, nous ne pouvons finir la semaine sans en mettre sur notre carte de crédit. Est-ce normal? Peut-être que c’est la réalité de la majorité des gens mais moi ça me met mal à l’aise.
En ce moment, je me pose des questions sur ma vie professionnelle. Ce n’est pas que j’y sois si malheureuse, les conditions de travail aidant beaucoup (4 jours/semaine, heures de maladie, 4 semaines de vacances) mais il me semble que je ne suis pas passionnée par ce que je fais. Et d’ailleurs, quelles sont mes passions? La lecture, l’écriture, le plein air…? Et puis après? Comment est-ce que je pourrais gagner ma vie avec ça? Et surtout, je veux améliorer mon sort, pas l’empirer! Car voyez-vous, il n’y a rien de formidable à avoir de la difficulté à régler ses comptes! De plus, je n’ai pas envie de retourner sur les bancs d’école et d’ailleurs, je ne saurais vraiment pas dans quoi me lancer.
Je me sens prise dans une impasse, en songeant aux vies exaltantes que certains semblent vivre, les chanceux!
Moi, je ne me sens pas de talents particuliers dans rien.
Ma seule consolation et pas la moindre, c’est que la vie que je mène me permet d’avoir une vie de famille raisonnable. Je peux m’occuper de mes enfants et de ma maison sans trop de stress. Je suis là, présente auprès d’eux, à mon goût.
Ceci n’est pas un témoignage de sortie de route mais… qu’est-ce que ça fait du bien de se libérer les neurones à quelqu’un sensible au sujet, quand on est en période de questionnement!
Merci de m’avoir lu!
Salut Vicky!
Effectivement, tu as raison. Il est toujours plus facile d’effectuer des sorties de zone lorsque les moyens financiers le permettent. Parfois, certains ont des économies ou parfois certains ont un conjoint qui facilite le changement.
Comme il est décrit dans la pyramide de Maslow, il est difficile d’assouvir le besoin d’accomplissement si les besoins essentiels ou de base ne sont pas comblés au préalable. L’un vient avant l’autre et une chose à la fois. Si la pyramide de Maslow ne te dit rien, fais une petite recherche Google et tu comprendras de quoi je parle. C’est une échelle des besoins humains à combler que je trouve extrêmement vraie et à laquelle je me réfère souvent dans mes réflexions.
Ceci dit, faire un gros salaire ne veut pas dire non plus faire de grosses économies et être plus libre automatiquement. Souvent les dépenses et les engagements financiers de la grande majorité suivent les revenus proportionnellement. C’est le plus grand piège de dépendance à son rythme de vie. C’est souvent se mettre soi-même la corde au cou.
Tu serais surprise à quel point certains vivent sur leur carte de crédit même avec de gros salaires. Il peut même paraître plus difficile pour certains bien nantis d’effectuer un changement dans leur vie car ils ont souvent beaucoup plus à risquer ou à perdre en sortant de leur zone de confort. Ils ne se sentent souvent pas plus libre que toi curieusement. Ça peut être très relatif. On l’appelle «la cage dorée».
Ceci dit, tu sembles beaucoup apprécier quand même ta qualité de vie. Cela vaut beaucoup de $! Surtout avec de jeunes enfants. Plusieurs seraient prêts à payer cher pour avoir ce que tu as. C’est un gros avantage que PLUSIEURS n’ont pas. Continue d’apprécier ce que tu as. Tout n’est pas toujours plus rose chez le voisin, malgré toutes les belles apparences. Chaque métier a ses désavantages qui ne sautent souvent pas aux yeux des autres.
Je te lance une idée! Pourquoi ne profiterais-tu pas d’une de tes trois journées de congé par semaine pour avoir un petit revenu d’appoint quelconque? Si c’est possible. Dans un tout autre domaine si nécessaire. Vite comme ça, 8 heures de plus/semaine à disons 15$ de l’heure x 48 semaines = un revenu annuel et supplémentaire de 5760$/année. Pas négligeable malgré l’impôt à déduire, etc. Ça réglerait ton problème de carte de crédit? Je lance l’idée de cette option! Pourquoi pas?
Je te suggère fortement de toujours être à la recherche de ce qui te passionne. Garde toujours ça en tête et une idée te viendra assurément si tu en fais une obsession ou une priorité. Ça peut prendre plusieurs mois et un moment donné tu auras ton flash tant attendu. Je l’ai déjà vécu moi-même quelques fois dans ma vie.
Ce ne peut être qu’un hobby également! Pas nécessaire que ce soit absolument un changement de travail ou de carrière. Pas besoin d’être drastique.
Tiens-moi au courant ma chère et continue d’être à l’affût de tes passions. De ce qui t’allume vraiment. Tu pourrais être agréablement surprise. D’ici là, continue d’apprécier ta qualité de vie et ta vie familiale, c’est la base!
Bonne chance!
Daniel
Bonjour! Merci de m’ajouter dans votre liste! Je n’ai pas l’habitude de faire des témoignages personnels mais le thème de votre livre me touche beaucoup présentement. Je suis une (jeune hihi) maman de 3 enfants. Mariée. Mon chum occupait le même emploi depuis plusieurs années. Il était tanné. J’avais envi de voir le monde. En 2009, nous avons fait le choix de prendre notre vie en main. Nous avons envoyé des CV partout dans le monde pendant 4 ans. Il a accepté un poste à Fermont l’année dernière, afin de s’en servir comme tremplin vers un monde meilleur. Depuis 1 an et demi, je suis seule avec les 3 jeunes plus de la moitié du temps. Ouf! Enfin, il y a 3 semaines, nous avons eu l’appel tant attendu! Nous partons toute la famille vers l’Alberta lundi prochain!!!! Comme de quoi, la persévérance et la détermination finissent toujours par payer!!! Merci à vous pour votre partage d’histoire, c’est toujours le fun de parler avec des gens, qui comme nous, osent avoir le contrôle sur leurs vies!
Salut Geneviève!
Wow! Bravo pour avoir l’audace de votre curiosité du monde. Vous vivrez assurément des expériences inoubliables. Ça me rappelle l’année que j’ai vécu à 10 ans dans la péninsule du Niagara. Mes parents avaient participé à un échange d’un an par simple goût d’une immersion en milieu anglophone. Ça me rappelle également lorsque je suis parti une année complète en tournée mondiale avec un groupe de musique américain. Que de beaux souvenirs!
Vivre hors de sa zone habituelle amène automatiquement un lot de souvenirs et d’expériences que vous n’auriez jamais vécus autrement.Vous éveillerez vos enfants au monde, du moins à d’autres choses que ce à quoi ils sont habitués de voir. Leur esprit s’ouvrira sur d’autres réalités.
Vous en reviendrez (si vous décidez de revenir évidemment!) grandis et la tête pleine de souvenirs.
Bravo pour ce piquant que vous avez décidé d’apporter à vos vies.
Donnez-m’en des nouvelles!
Daniel
Je suis un bon exemple de sortie de zone je pense.
J’ai moi aussi fait des études en administration à UL et ai dirigé des restos et hôtels pendant plus de 20 ans. Ma dernière » job » officielle était directrice générale de l’hôtel Dominion dans le Vieux Port à Québec, c’est pas rien. J’ai perdu mon emploi après 10 de loyaux services et je ne m’y attendais pas du tout. Depuis quatre ans, je travaille à mon compte, je fabrique des lampes, tables et accessoires déco avec du bois recyclé. J’ai un atelier dans le Trait Carré, je ne porte plus de tailleurs ni de bas de nylon, je préfère mes vêtements empoussiérés et ma vie d’aujourd’hui. J’ai fabriqué près de 200 items pour l’hôtel La Ferme à Baie Saint-Paul qui sont toujours mes clients.
Je dors la nuit puisque je n’ai ni patron ni employé, le stress, pu capable! Je vis aussi au Lac-Beauport, meilleur move de ma vie, bonheur total. L’insécurité financière est là mais le bonheur vaut bien de l’$$$$$$$$$$$ pas de prix!
Allez voir mon site! Au plaisir et j’ai hâte de lire le livre! Bravo!
Salut Paule!
Je suis allé consulter ton site web. Bravo pour tes réalisations. Elles sont magnifiques. Elle sont d’autant plus remarquables lorsqu’on connaît ton histoire qui précède. Elles prennent une toute autre dimension.
C’est drôle car j’ai un chapitre dans mon livre dans lequel je parle justement du piège de tomber dans l’idéalisation des emplois qui semblent plus prestigieux, payants et glorifiant. Chaque poste a son envers de médaille. Ils en ont tous. Nous avons trop tendance à croire que plus tu es haut dans la hiérarchie d’une structure, plus ton salaire est important = plus t’es heureux. Erreur.
Tous les inconvénients, les stress, les problèmes qui viennent automatiquement avec ces postes, soit disant plus prestigieux, ne valent souvent pas les quelques $ de plus ou, du moins, ils ne compensent pas nécessairement la perte de paix d’esprit que ça engendre. La légèreté d’esprit vaut selon moi plusieurs $$$$$$$$$$$ effectivement. Ça, j’en suis totalement convaincu.
Tu liras la fable du pêcheur mexicain que j’ai mis dans mon livre et cela te sonnera probablement plusieurs cloches.
Tu as vécu une sortie zone forcée et non de plein gré il y a quelques années mais j’ai l’impression que tu perçois aujourd’hui cette perte d’emploi comme une bénédiction.
Bravo pour t’être réinventée, mais surtout bravo pour l’avoir fait en accord encore plus parfait avec ton être profond. Ça aurait été très facile de retomber dans les plis de ton ancienne vie et de ne pas avoir osé casser le moule.
Bonne lecture Paule!
Daniel
J’aimerais me procurer ton livre, est-ce que tu participe au petit déjeuners du RGATLB? Tu pourrais y présenter ton livre à tous les gens d’affaires du lac!
Non, je ne fais pas vraiment partie du regroupement.
Après 10 ans passé dans la fonction publique fédérale, j’ai fait aussi une grande sortie de zone em 2008, pour partir comme consultant à mon compte. Tout le monde me disait que j’étais téméraire de quitté un si bon emploi, très payant avec avantages sociaux et fond de pension. De plus, mon travail en commercialisation pour les parcs et les lieux historiques nationaux du Canada, me faisait voyager partout au pays, aux USA et en Europe. Mais j’avais besoin d’autres défis et ayant à la fois une conjointe emballé et situation financière pour me le permettre, j’ai pu effectuer le grand saut sans trop de risque. Certains diront que c’est une grande décision, moi je réponds que c’est une grande réflexion qui mène à une sortie de zone. Il faut prendre le temps de bien planifier sa sortie et de penser à tous les menus détails qui nous affecterons dans notre choix de vie. J’ai bien hâte de lire le livre et te souhaite un grand succès ! Steve D.
Salut Steve!
Je te félicite d’avoir eu les couilles de quitter un emploi TRÈS bien rémunéré, avec de TRÈS bonnes conditions de travail et à 100% sécurisant seulement dans l’unique objectif de te réaliser davantage et de suivre ton élan.
Ta prison dorée n’a pas réussi à éteindre ton désir de te réaliser avant qu’il ne soit trop tard. Toutes mes félicitations. Ceci dit, ça ne veut pas dire non plus que tout le monde doit faire ça. Pas du tout. Par contre, quand l’instinct se manifeste il ne faut pas avoir la «chienne» de grandir et de s’accomplir seulement par peur de quitter le confort et la sécurité.
Je remarque également qu’un conjoint qui jouit d’une situation stable et d’un revenu garanti est souvent un élément facilitateur pour plusieurs exemples de sorties de zone dont j’ai été témoin.
Après tant d’années je suis content pour toi de constater que tu ne sembles pas du tout regretter aujourd’hui ton changement de cap mon cher. Tu ne fais que mériter ce qui te revient.
Bravo Steve!
Daniel
Bonjour Daniel Blouin,
il y a beaucoup de choses que je souhaiterais partager avec vous.
D’abord, j’aimerais préciser que vous m’avez été introduit par ma belle-soeur Catherine Garneau comme une référence dans le domaine des communications à Québec. Celle-ci travaille comme régisseure et chargée de projet CRM au Musée de la civilisation.
Voilà qui explique ma présence «près de vous» sur le Web.
L’annonce de votre livre m’a interpellé parce que je suis actuellement impliqué dans un processus de changement de vie depuis 3 ans !!!
J’étais donc très curieux de savoir ce qu’une personne d’expérience telle que vous avait à raconter à propos de ce sujet.
Je tenterai d’être bref.
Car peut-être nous rencontrerons-nous dans un avenir quelconque pour que vous puissiez connaître davantage les détails de mon aventure. Qui sait ?
Natif de Québec, je suis réalisateur de formation depuis une quinzaine d’années.
Il y a 10 ans, je quittais Québec pour Montréal avec ma conjointe (narratrice) afin que nous y développions nos carrières.
Je vous laisse imaginer le choc du changement.
Ma conjointe et moi nous sommes frayés un chemin et avons réussis à tirer notre épingle du jeu pendant près de dix ans.
Mais un peu comme pour vous, un malencontreux concours de plusieurs circonstances mal alignées et plusieurs raisons d’ordre familial nous ont «incité» à revenir vers notre ancien territoire.
Même si aujourd’hui je suis de retour parmi les miens, amis, famille, j’ai subi un deuxième choc !
Et ceci même si j’anticipais ce qui m’attendait. Car plusieurs amis issus du domaine du cinéma et de la télévision n’ont cessé de me dire combien il est difficile de vivre dans cette industrie à Québec. D’ailleurs, c’est ce qui à l’époque m’avait poussé vers Montréal. Mais les forces de la raison m’ont poussées à revenir ici.
Ce sont des motifs familiaux qui nous ont ramenés, ma conjointe et moi, dans la Vieille Capitale. Nous nous sommes dit que nous nous frayerions notre chemin une fois de plus.
Nous y parvenons en ce moment. Lentement, mais sûrement.
Plus concrètement depuis un an, mais suite à un processus psychologique d’une durée de 3 ans, j’effectue un transfert de compétences de la réalisation vers la communication marketing. Il m’a fallu d’abord accepter que le milieu duquel je suis issu change constamment et pas toujours pour le mieux. Alors j’ai fait un travail sur moi pour connaître mes compétences parallèles.
Je suis en train de me bâtir de nouvelles forces et une nouvelle assurance.
C’est donc dire que l’instabilité et l’insécurité (financière en l’occurrence), je les côtoie depuis un sacré bout de temps. Je ne crains donc pas le risque et l’inconnu.
De toute façon, je ne crois pas que les pantoufles soient faites pour moi.
En espérant recevoir vos commentaires très bientôt.
Merci d’avance pour votre intérêt.
Veuillez accepter Monsieur Blouin, l’expression de mes sincères salutations.
Salut Frédéric!
Merci d’avoir partagé tes sorties de zone.
Je crois comprendre que ta première sortie de zone vers Montréal fut volontaire contrairement à ta deuxième où tu me donnes plus l’impression d’avoir davantage suivi ta raison plutôt que tes aspirations. Je me trompe? Tu es revenu à Québec pour plusieurs raisons très rationnelles si je comprends bien? Es-tu revenu à Québec par choix, par goût, par aspiration ou plutôt par obligation et par logique rationnelle? J’en parle beaucoup dans mon livre. Il y a une très grosse distinction à faire entre les deux.
J’ai l’impression que tu as effectué ta 1ère sortie de zone avec excitation, passion et un goût de t’épanouir. Ta 2e me semble davantage être un deuil de passion à travers lequel tu sembles être en train de passer.
Vite comme ça, je te suggèrerais de ne pas oublier, de ne pas refouler ou de ne pas nier ce qui t’allumes vraiment. Reste à l’affût car il faut que tu retrouves ce qui te donne ton véritable élan. N’abandonne jamais cette recherche.
Également, il n’y a jamais de sorties de zone qui se font seulement en douceur et sans difficultés. Souvent, il y a toujours effectivement plusieurs mois de transition plus difficiles. Je sais de quoi je parle. Mais les difficultés passent toujours.
J’espère que mon livre t’éclairera dans ton cheminement.
Bonne lecture et bonne vie!
Daniel